Accompagner un proche en perte d’autonomie bouleverse le quotidien. La survenue de la perte d’autonomie vient également perturber la relation que l’on avait avec son proche. Il faut trouver une nouvelle organisation, accepter ces changements, préserver du temps pour soi. Cela n’est pas toujours évident. Être accompagné dans cette situation en trouvant du soutien près de chez soi est possible.
Différents lieux existent partout en France pour accompagner les proches aidants. On peut s’y informer sur les aides et les démarches et y partager les expériences. De nombreux organismes proposent des rencontres entre aidants, des rencontres où les aidants viennent avec la personne qu’ils accompagnent.
Pour trouver de l’aide, vous pouvez vous rapprocher :
- du point d’information/d’accueil dont dépend votre proche
- auprès d’une plateforme d’accompagnement et de répit : ce sont des lieux d’information et de conseil spécialement conçus pour les aidants. Les plateformes d’accompagnement et de répit sont adossées à des structures proposant de l’accueil de jour. Pour trouver une plateforme d’accompagnement et de répit, consultez l’annuaire du portail
Il existe également de nombreux sites web dédiés aux aidants. Voici quelques exemples :
- le site internet de la compagnie des aidants qui propose un réseau d’entraide et d’échange
- le site internet avec nos proches qui propose une ligne d’entraide pour les personnes qui s’occupent de personnes âgées
- le site internet d’Aidantattitude qui apporte de l’information et du soutien aux aidants de personnes malades ou handicapées
Pour accompagner au mieux un proche en perte d’autonomie, il est important de préserver sa santé. Pourtant, beaucoup d’aidants négligent leur santé parce qu'ils donnent la priorité à aider leur proche. La relation d’aide peut également être difficile à vivre au quotidien et conduire à l’isolement, mauvais pour la santé. Comment conserver de l’énergie et la santé dans la durée quand il est question d’accompagner une personne en perte d’autonomie ?
Il n’est pas toujours facile de dégager du temps pour soi lorsque l'on accompagne un proche au quotidien.
Pourtant, lorsque l’on accompagne un proche en perte d‘autonomie, se réserver des moments de pause est essentiel pour soi mais aussi pour son proche. Des solutions permettent de vous remplacer auprès de votre proche. Ces solutions sont également bénéfiques pour votre proche en perte d’autonomie, à qui l’on propose un accompagnement adapté à sa situation.
Par ailleurs des formations à destination des proches aidants se développent depuis quelques années. Pour en savoir plus consultez le lien ci-dessous.
Aider un proche tout en maintenant son activité professionnelle n’est pas évident. Des solutions existent pour vous accompagner.
- Comment concilier vie professionnelle et aide apportée à un proche en perte d’autonomie ?
- Comment cesser ou réduire momentanément son activité professionnelle ?
- Qu’est-ce que le congé de proche aidant pour les salariés du privé ?
- Comment fonctionne la disponibilité et le temps partiel pour les fonctionnaires ?
- Comment fonctionne le congé de solidarité familiale pour les salariés du secteur privé et de la fonction publique ?
- Comment percevoir l’allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie lors d’un congé de solidarité familiale ?
- Comment fonctionne le don de jours de repos aux collègues aidant une personne en perte d'autonomie ?
Certains aidants arrêtent de travailler ou diminuent leur activité professionnelle pour pouvoir s’occuper de leur proche.
Il est possible d’être rémunéré pour l'aide apportée à son proche en devenant son salarié. Attention, ce salariat familial comporte des avantages et des risques.
Vous hébergez ou souhaitez héberger votre proche parce qu’il ne peut pas rester seul chez lui. Vous l’hébergez de façon temporaire ou permanente chez vous.
Comment l’aide à lui apporter peut-elle être organisée ? Quelles aides pouvez-vous recevoir ?
De nombreuses personnes sont amenées à aider, au quotidien, un parent âgé qui n’est pas en état d’accomplir seul les actes de la vie courante pour cause de maladie ou d’infirmité.
Elles doivent, en conséquence, acquérir les gestes et comportements permettant une prise en charge optimale. Ce constat vaut pour l’aidant familial autant que pour le professionnel, tant à domicile qu’en institution.
Retrouvez dans le Guide à l'usage des aidants, les conseils et les complément aux informations qui vont ont été données par le médecin, l’infirmière ou le rééducateur.
Ce guide a été conçu et rédigé par des professionnels œuvrant en gériatrie, ergothérapeute, infirmière, kinésithérapeute, médecin. Il vise à vous communiquer un savoir-faire qui doit vous permettre d’être plus efficaces dans les gestes d’aides que vous êtes amenés à prodiguer à votre conjoint ou parent âgé devenu dépendant.
L’objectif est d’être efficace dans l’aide au positionnement et les gestes d’accompagnement, sans faire à sa place les gestes qu’il est capable d’accomplir, de manière à entretenir au mieux ses possibilités et sa part d’autonomie restante, dans une relation aussi valorisante que possible. En étant plus efficace dans l’aide, l’aidant se protège aussi mieux contre l’usure morale et l’épuisement physique qui s’ajoutent à la peine de voir son proche parent en situation de grande difficulté. Les principaux types d’aides techniques sont également envisagés.
Votre proche n’arrive plus à s’occuper seul de ses affaires courantes (la gestion de ses comptes, le règlement de ses factures…).
Vous craignez une mise en danger de lui-même ou des autres, une mauvaise gestion de son patrimoine qui peut lui être préjudiciable, un abus de faiblesse...
En tant que proche, vous pouvez demander sa protection juridique.
Il existe trois types de mesures de protection juridique listées de la moins forte à la plus forte :
- la sauvegarde de justice : une mesure provisoire
- la curatelle : une mesure d’assistance et de contrôle (le curateur fait "avec" la personne)
- la tutelle : une mesure de représentation (le tuteur "fait à la place de").
En fonction de la mesure choisie par le juge, les droits de votre proche seront plus ou moins limités. Dans tous les cas, la loi encadrant la protection juridique des majeurs vulnérables affirme le respect de l’autonomie des personnes protégées. Même si elles sont protégées, elles peuvent continuer à donner leur avis et à être écoutées.
Les obligés alimentaires peuvent être mis à contribution pour financer une partie des frais d’hébergement d’un proche en maison de retraite ou chez des accueillants familiaux.
- Qu’est-ce qu’un obligé alimentaire ?
- Comment la participation des obligés alimentaires est-elle fixée ?
- Comment la participation des obligés alimentaires est-elle fixée dans le cadre d'une demande d'aide sociale à l'hébergement ?
- Comment le Département peut récupérer l'aide sociale à l'hébergement ?
- Accompagner la fin de vie
On considère qu’une personne est en fin de vie lorsqu’elle est atteinte d’une affection grave et incurable, en phase avancée ou terminale. L’accompagnement de la fin de vie va être différent selon que la personne malade est chez elle, en maison de retraite ou à l’hôpital.
Votre proche vient de décéder. Vous allez avoir de nombreuses formalités à régler et des démarches à initier. Vous trouverez les premières informations à retenir ci-dessous.
Pour la suite, vous trouverez toutes les informations pour vous accompagner étape par étape en fonction de la situation du défunt.
Source : CNSA